dimanche le 8 avril 2018

 

Loft de La Bellevilloise, 21 rue Boyer, Paris

 

 

Contradanza XXI

 

 

 

 

 

 

 

 

Ce soir on ne va pas au théâtre de Ménilmontant, bien que de temps en temps il y a aussi des milongas ici. Dans le quartier les lieux de tango sont très concentrés. A moins d'un kilomètre il y a le Paradis Gambetta et la milonga Oxygène.

 

 

A une rue du théâtre de Ménilmontant, la Bellevilloise rappelle à la première coopérative parisienne du même nom fondée en 1877. La coopérative avait pour projet de permettre aux gens modestes l'accès à l'éducation politique et à la culture. En 1908-1910 elle fit construire sa "Maison du Peuple" aux numéros 19-21 de la rue Boyer. L'architecte était Emmanuel Chaine. Il s'inspirait à la Maison du Peuple de Victor Horta à Bruxelles. A cet époque là vaste ensemble de locaux, en béton armé et remplissage de briques avec ornementation de mosaïques et de céramique émaillée, accueille sur deux étages très hauts de plafond un grand magasin de vente au public, des bureaux administratifs, ainsi qu’un café, une salle de répétition, des salles de réunion ; au premier étage, une salle des fêtes de près de 500 m2 (la salle Jean Jaurès) accueille les nombreuses fêtes et manifestations publiques que la Bellevilloise organise régulièrement. En 1927, à l’occasion de son 50e anniversaire, la Bellevilloise la complète, au 25 rue Boyer, par un immeuble de deux étages, de même gabarit, au fronton décoré de la faucille et du marteau (la direction de la coopérative est alors communiste) ; ce nouveau bâtiment abrite notamment une grande salle de spectacle (la salle Lénine) qui peut accueillir jusqu’à 500 personnes.

 

Pendant près de 60 ans, la Bellevilloise a joué un rôle déterminant dans la vie économique et sociale de l’Est parisien. Au-delà de son action idéologique qui en constitue aussi une caractéristique forte, elle a contribué à améliorer la vie matérielle et morale des plus modestes. Dans les quartiers de l’Est parisien éloignés des centres intellectuels et culturels de la capitale, encore mal intégrés, elle a développé des fonctions d’éducation et d’animation étonnamment larges, allant du patronage à l’université populaire, en passant par les colonies de vacances, les dispensaires, les soirées récréatives et musicales. Chacun pouvait faire avec la Bellevilloise l’expérience de la solidarité ouvrière.

 

 

 

 

 

 

 

 

Le 9 septembre 2006, la Bellevilloise ouvre à nouveau au public et devient un des principaux lieux parisiens indépendants d'activités artistiques, festives et évènementielles, pour le public et les médias. Depuis sa réouverture, La Bellevilloise dédie aujourd’hui plus de 2000m² à toutes les formes d’expressions et d’expérimentations : démarches artistiques innovantes, nouvelles pratiques culturelles et sociales, présentations, mais aussi médiatisations festives. Concerts, spectacles, expos, projections, défilés, mais aussi club et café… La salle inspire aussi les cinéastes. La scène finale du film Le code a changé de Danièle Thompson a été tournée à la Bellevilloise.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

De temps en temps, environ une fois par mois, le parquet en chêne de 450 m² appartient aux tangueros, grâce à Contradanza qui y organise des bals tango.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Presque toujours c'est avec un orchestre. Aujourd'hui Contradanza a invité les orchestres écoles Octaèdre.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Il s'agit d’une réunion extraordinaire de 2 orchestres « La Tipiquita et la Nuevita », quelques 30 musiciens, qui joueront en alternance soit avec leur formation, soit ensemble, sous la direction d’Anne le Corre et d’Alfonso Pacin.

Voici tous les musiciens : Carmen Hernandez (chant), Alain Gourmanel (chant), Estelle Rocchitelli (violon), Elsa Sissia (violon), Raphaëlle Six (violon), Hervé Le Pen (violon), Agnés Gueroult (violon), Coralie Weben (violon), Fabien Derreal (violon), Pierre Le Mee (violon), Marie-Laure Guislain (violon), Valéria Russi (violoncelle), Mylène Duhec (violoncelle), Véronique Saféris (violoncelle), Alexandre Peigné (bandonéon), Emmanuel Dulioust (bandonéon), Yves Gioanni (bandonéon), Marie-Anne Faupin (bandonéon), Marc Dumazet (bandonéon), Szymon Kaca (bandonéon), Simona Dirvariu  (bandonéon), Julie Szymaszek (piano), Patrick Amat (piano), Anne Mazeau (piano), Muriel Rongier (piano), Mathieu Balanant (piano), Yves Jacquot (contrebasse), Nadège Habrylo (contrebasse).

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Pal mal de gens font la queue au bar pour une soupe ou une assiette pâtes/légumes. Tous les plats sont 100 % bio.