jeudi le 7 juillet 2016

 

Auditorium Saint-Pierre des Cuisines, Toulouse

 

 

 

Silencio en concert

 

 

 

 

 

 

 

 

Après l'eterna milonga qui termine à 19.30 heures il y en a qui se sent fier d'être français et se dirige vers les bars avec grands écran pour voir la France en demi-finale contre l'Allemagne.

 

 

 

 

Et il y en a qui ont réservé un ticket pour le concert de Silencio dans le magnifique auditorium Saint-Pierre des Cuisines, qui commence déjà à 20.00 heures.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Fondé en 2001 à Bâle (Suisse) par Roger Helou, Silencio n'a cessé de voyager depuis entre bals, concerts, ateliers pour musiciens bien au-delà de l'Europe. Avec trois enregistrements studio à leur actif (Silencio 2005, Silencio en las almas 2010, Todo, menos la cancion 2014) et un DVD en public de grande qualité (Live in Berlin 2007), l'orchestre ne laisse aucun doute concernant son envergure et son ambition. 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Silencio puise dans le répertoire du tango argentin autant qu'il en repousse les limites. Ainsi, les trésors du tango du 20ème siècle rendus célèbres par de grands orchestres tels que ceux de Troilo, Pugliese, Gobbi et Di Sarli, sont assortis des créations et des esthétiques plus actuelles. 

Roger Helou aurait pu se satisfaire de sa réhabilitation de la clarinette basse comme instrument de l'orchestre typique, ou se contenter de nous avoir rappelé la dansabilité des arrangements du Quinteto Real de Horacio Salgan (un documentaire sur Salgan est également au programme de Tangopostale 2016). Mais Helou a également fait évoluer notre perception du répertoire du tango. 
Désormais grâce aux enregistrements par Silencio, les musiques de la marge se retrouvent au centre. La belle milonga campera “El Violin de Becho” (Alfredo Zitarrosa) et l'étrange valse “La Cerveza del Pescador de Schiltigheim” (Juan Cedron / Mario Paoletti) sont régulièrement jouées par Silencio sur scène et programmées par les DJs de bal et les radios tangos. Sans Silencio, et la voix chaude d'Omar Fernandez qui porte ces deux thèmes, cette chose devenue normale ne se serait pas produite.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Sur scène la dextérité et l’expression musicale de José Luis Betancor au bandonéon.

José-Luis fut né à Montevideo. Depuis l’âge de 6 ans, il apprend à jouer le bandonéon. A l’âge de 30 ans il part pour l’Australie, où il passé 8 ans. Depuis 1998 il s’installe à Marseille, puis à Lyon où il réside toujours. José Luis actuellement joue dans 2 orchestres: Silencio et Hyperion..

 

 

 

 

 

 

 

Il est poussé par la locomotive de la contrebasse diesel de Wini Holzenkamp (allemand), ...

... épaulé par le violon ample d’Amadeo Espina (argentin, né 1987 à Buenos Aires),.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

et inspiré par le piano jazzophile de Roger Helou (né à Buenos Aires, vivant actuellement à Fribourg, Allemagne). Betancor est capable de faire jaillir des étincelles de son instrument

 

 

 

 

 

Le groupe est completé par le chanteur argentin Omar Fernandez.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Du jamais vu. L'orchestre joue encore quelques numéros après que la moitié des spectateurs a quitté la salle.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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