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Les origines
de l’église Saint Pierre-des-Cuisines, où a lieu le concert, remontent au
5ième siècle. À partir du milieu du XIe siècle, elle devient église
paroissiale d’un quartier en plein essor, englobé avec celui de Saint-Sernin
dans le “Bourg” entouré d’une enceinte. Devenue prieuré de l’abbaye
clunisienne de Moissac, l’église prend place dans l’histoire de Toulouse en
accueillant de grandes manifestations publiques (en 1189, le comte Raymond V
y reconnaît les privilèges de la Commune de Toulouse, geste que renouvellent
Raymond VI, en 1195, et Raymond VII en 1222 ; en 1286, les Coutumes de
la ville sont ici officiellement promulguées…). A la fin du XVIe siècle,
Saint-Pierre des Cuisines passe sous la dépendance des Chartreux nouvellement
installés à proximité. Saisie comme bien national en 1789, elle est bientôt
rattachée au “grand parc de l’Armée des Pyrénées” et transformée en fonderie
de canons puis en entrepôt. En 1965, elle devient propriété de l’Université
des sciences sociales, puis de la Ville de Toulouse en 1982. Elle est classée
Monument Historique en 1977. |
Une fois en main de la Ville de
Toulouse une fouille est organisée dans le sous-sol révélant qu’il y avait
une crypte et que le premier bâtiment remontant au 5ième siècle c’était une
basilique funéraire. Quand La décision fut prise de réaménager le batiment en auditorium, la Mairie optait de conserver l’achitecture intérieure ainsi que les précieux vestiges
découverts et de construire les gradins de 402 places bien au-dessus de ces
vestiges. . |
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Surprise : ce
soir il n’y aura pas un orchestre sur scène, mais deux. |
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Le deuxième orchestre a première vue
l’air d’être comme les autres orchestres de tango, mais TAXXI – Tango XXI ne l’est
pas. Le groupe se distingue d’un répertoire bien inhabituel, avec de la
musique très énergétiques, alternée par du romanticisme et beaucoup d’humour.
Voici l’entrée du chanteur Sebastián Rossi, non conventionnellement portant la
guitare sur l’épaule. |
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Sebastián Rossi se montre très amateur de faire des empreintes
de Taxii. Il les met un peu partout: sur le bandoneon, le contrabasse. Seul
le piano est épargné. |
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Le voyez
sautant en l’air ; |
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TAXXI – Tango
XXI regroupe des musiciens qui ont une forte expérience dans le répertoire du
tango, venant de différents orchestres, comme p.ex. Le grand Orchestre de J.J.Mosalini, Les Fleurs Noires, Silbando,
Melingo. Son
directeur, c’est Pablo Gignoli.(en chemise rouge).
Il non seulement est bandonéoniste, mais aussi compositeur et arrangeur. Et
en plus i lest héritier et représentant d’un
courant rénovateur du genre qui, depuis le milieu des années 1990 et plus
radicalement encore au début de ce nouveau siècle, a décidé que tout n’était
pas encore écrit au tango. Il a fait partie du célèbre Orchestre de tango
“Fernandez Fierro” pendant 8 ans. Ses collègues,
ainsi que toute une génération de musiciens argentins, ont lancé une
recherche esthétique qui va bien au-delà du traditionnel, tout en maintenant
une filiation directe avec les maestros du passé. Parallèlement à son travail
avec la “Fernandez Fierro” il a créé “Derrotas Cadenas”, quartet de tango dédié exclusivement à
la rénovation du répertoire. |
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TAXXI – Tango
XXI est donc un orchestre de tango, mais pas seulement… C’est aussi un
"taxi" endiablé qui conduit à l'encontre des milles mémoires, avec
la rage et la tendresse d'un monde chaotique, et qui raconte les histoires de
tout à chacun.. |
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FORMATION (4 argentins, 5 français): 2
bandonéons : Pablo Gignoli / Carmela Delgad, 2 violons : Aurélie Gallois / Anne Le Pape,
1 alto : Romain de Mesmay,1 violoncelle : Verónica
Votti, 1
piano : Chloë Pfeiffer, 1 contrebasse : Lucas Eubel,
1 chanteur : Sebastian
Rossi. |
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